Vacances Le camping-car, véhicule idéal pour les voyageurs indépendants
Se déplacer où l’ on veut, s’arrêter au bord de la route pour manger et dormir est bien pratique : on peut ainsi, par exemple, assister à une étape du Tour de France cycliste au Ballon d’Alsace tout en étan t chez soi. Et c’est bien mieux qu’à la télé !
Se déplacer où l’ on veut, s’arrêter au bord de la route pour manger et dormir est bien pratique : on peut ainsi, par exemple, assister à une étape du Tour de France cycliste au Ballon d’Alsace tout en étan t chez soi. Et c’est bien mieux qu’à la télé !
(Credito da foto de Jean Becker)
Les précurseurs du camping-car apparaissent dans les années cinquante. Sur base Volkswagen, ils se partagent alors le haut de l’affiche de la mode avec les caravanes. Puis, au fil des ans, ils réussissent à convaincre et marquent définitivement le monde du voyage et de l’excursion : le camping-car est entré dans les mœurs.
Les précurseurs du camping-car apparaissent dans les années cinquante. Sur base Volkswagen, ils se partagent alors le haut de l’affiche de la mode avec les caravanes. Puis, au fil des ans, ils réussissent à convaincre et marquent définitivement le monde du voyage et de l’excursion : le camping-car est entré dans les mœurs.
Appelé aussi « autocaravane » ou « véhicule récréatif », il se décline en six grands types : le fourgon aménagé ; la capucine possédant une zone de couchage au-dessus de la cabine ; la cellule amovible à poser sur un pick-up ; le camion aménagé ; l’intégral, luxueux et donc plus cher ; et enfin, le profilé aux lignes aérodynamiques pour une basse consommation.
Avec des prix s’échelonnant de 35 000 € pour le bas de gamme à 130 000, voire 150 000 € pour le top du top, cette catégorie de véhicules touche un panel d’acheteurs variés.
Robert Girardin, gérant du magasin Caravane Girardin à Mulhouse, évoque cependant une chute pour les modèles les moins chers : « Nous sommes actuellement dans une période économiquement difficile. Les conséquences s’en ressentent facilement. Notre clientèle peu aisée, qui se tournait généralement vers des véhicules peu chers, se fait rare, tandis qu’il nous reste des clients au revenu plus élevé qui concentrent leur achat sur des modèles haut de gamme. »
Malgré tout, le gérant signale que les ventes 2009 ont dépassé celles de 2008, confortant un marché « restant assez bon dans l’ensemble ».
Ces petits bâtiments roulants auraient donc le vent en poupe avec une demande croissante et régulière selon les saisons. L’automne et le printemps semblent marqués par de fortes ventes, qui s’expliquent notamment par la proximité des vacances. Avec un délai de livraison de quelques mois, les voyageurs sont ainsi prêts pour un périple sous les flocons ou sous les rayons de soleil.
Et le profil type du potentiel acheteur ?
« On imagine souvent que le propriétaire d’un tel véhicule est plutôt âgé, en retraite. Même si ceux-ci restent les plus nombreux, on remarque que les jeunes se démarquent de plus en plus. En général, ce sont des personnes qui désirent être indépendantes, autonomes et sans souci de réservation à l’avance. Ce sont incontestablement des voyageurs exigeants », indique Robert Girardin.
L’avantage majeur est vraiment l’économie financière
Le camping car représente un investissement non négligeable. Mais qui peut s’avérer rentable. On estime que c’est après une durée de sept à huit ans que l’achat se rentabilise, amortissant alors les frais de vacances.
Celui qui choisit le camping-car pour ses vacances dit donc au revoir aux nuits inabordables des hôtels et aux trajets entre ceux-ci et les lieux à visiter. De cela découleraient alors bien d’autres atouts : partir plus fréquemment en vacances, allonger ou raccourcir la durée du voyage à volonté, ou bien encore éviter les réservations de vacances, au bénéfice de la spontanéité.
Ainsi, passer une nuit confortable à n’importe quel point de son trajet ou encore être complètement autonome en matière de sanitaires ou de cuisine devient possible.
« L’avantage majeur est vraiment l’économie financière. Outre la rentabilité, il faut savoir que si l’acheteur à une envie de revente, admettons dix ans après l’achat, le véhicule n’aura pas perdu énormément de valeur. Selon l’état, 50 % tout au plus », affirme Robert Girardin.
Des avantages conséquents auxquels tout amateur de longs trajets peut être sensible, même si des inconvénients existent : « Il est vrai que l’acheteur doit trouver une place chez lui, pour garer un véhicule pas toujours discret. Et il y a le problème des aires d’accueil spécifiques, qui demeurent rares en France, même si on en aménage de plus en plus », admet Robert Girardin.
Du contre, beaucoup de pour, la mode du camping-car n’est pas près de disparaître…Rémy Poirot
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