Le nouveau site de production de Rapido, numéro deux Français du camping-car, s'étend sur 15 ha. Il est deux fois plus vaste que le précédent. 200 employés l'ont visité en intégralité pour la première fois
L'entreprise Rapido, installée à Mayenne, a inauguré sa nouvelle usine hier. Investissement total pour ce nouveau site : 15 millions d'euros.
La visite continue à l'extérieur, pour admirer une gigantesque cuve de 700 m3 d'eau, qui protège le site contre les incendies. Des tuyaux courent dans tout le bâtiment, prêts à envoyer de l'eau si besoin. On repasse une petite porte et on découvre un gigantesque entrepôt, où se croisent des chariots élévateurs ultra-modernes. Une autre porte, et nous voici de retour dans l'atelier principal, mais de l'autre côté. Dans un coin, des pièces détachées sont usinées.
Un camping-car en 20 étapes
Dans l'autre, une énorme cabine de découpe insonorisée, à l'intérieur de laquelle des châssis sont préparés. « On commande des châssis aux constructeurs automobiles. Ils nous servent de base pour nos camping-cars, détaille Pierre-Louis Guerineau, le directeur marketing de l'entreprise. Pour certains modèles, on les modifie une fois arrivés chez nous. Ensuite, notre valeur ajoutée, c'est la construction de la face avant et de la cellule de vie à l'arrière. »
Pour terminer la visite, le plus impressionnant : les lignes de montage. Vingt véhicules sont disposés en ligne, par ordre d'achèvement. À chacune des 20 stations de montage, des éléments sont ajoutés. En un coup d'oeil, on découvre les différentes étapes de la construction d'un camping-car, depuis le châssis vide jusqu'au produit fini, décoré et équipé. Photos interdites pour les premières étapes : l'entreprise protège ses secrets de fabrication. « Un camping-car, c'est comme une petite maison, montre Pierre-Louis Guerineau. Il faut gérer le chauffage, l'eau, les câbles d'électricité, le gaz... Mais aussi l'essence. » Après le câblage vient le mobilier, la pose des équipements... « On couvre le véhicule au dernier moment. Tant que les cloisons extérieures ne sont pas mises en place, on peut toujours tourner autour, alors qu'une fois la boîte fermée, on a plus qu'un espace réduit pour faire les modifications ».
Thierry SOULARD.
Ouest-France
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